Atlantide

ATLANTIDE  


L' Atlantide, tout en restant, pour la plupart des gens, un mythe qui n'a pas jusqu'à ce jour été démontré scientifiquement, mais qui, au fil des millénaires, a traversé toutes les civilisations connues depuis l'aube de l'humanité. Les grands ancêtres supérieurs, les dieux, demi-dieux et géants dont parlent toutes les religions - y compris la Bible - et qui semblent à beaucoup une allégorie et une fantaisie des anciens peuples, sont néanmoins présents dans toutes les cultures méditerranéennes et amérindiennes. Dans toutes les cosmogonies, quelles qu'elles soient, on parle de déluge, déluge qui, lui, a été prouvé par des fouilles géologiques.

Le fait qu'il y a quelques 10 000 ans, l'axe de la terre ait basculé provoquant un glissement des pôles, a forcément causé des cataclysmes géologiques et géographiques. Ne peut-on admettre alors que des civilisations brillantes aient été englouties dans les océans alors que des chaînes de montagnes émergeaient ?

Ou peut-être l'inconscient collectif refuse-t-il le fait qu'une civilisation avancée technologiquement puisse disparaître complètement de la surface de la Terre, de peur qu'un cataclysme semblable puisse détruire celle des hommes actuels.

Pourtant, à y bien regarder, il reste, de l'Atlantide, des indices qui embarrassent beaucoup de savants, en leur posant le problème d'une connaissance perdue, par la technicité des méthodes pour construire les pyramides, apparues simultanément de chaque côté de l'Atlantique, qui, entre nous soit dit, porte tout de même un nom qui ne correspond à aucun lieu existant, contrairement aux autres mers et océans.

Il faut citer également les mégalithes qui jalonnent la côte Est de l'Atlantique, telles que, parmi les plus connues, Stonehenge et les alignements de Carnac. De l'autre côté de l'Océan, à l'Ouest cette fois, au Pérou, les "pistes" de la Nazca, qui ne peuvent être vues que du ciel, sont aussi un dilemme pour la science officielle. A quoi (et à qui) servaient-elles ? La ville de Tiahuanaco dans les Andes, fut jadis un port ! Preuve, s'il en faut, que le visage du monde d'alors n'était tel que nous le connaissons à l'heure actuelle.

Alors, pourquoi refuser d'admettre qu'il a des milliers d'années, des hommes avaient autant, sinon plus, de connaissances que nous, alors que notre civilisation judéo-chrétienne n'a que 2 000 ans et que les progrès technologiques n'ont cessé de s'accélérer depuis le début de ce siècle. Il y a 100 ans à peine, on croyait qu'un objet plus lourd que l'air ne volerait jamais, ni qu'un train ne pourrait jamais dépasser la vitesse de 50 km/h.

Mais la technologie progresse chaque jour et de nouvelles données sont mises à jour. Nous avons découvert que la Terre est bien plus vieille que ce que nous pensions et donc, par conséquence, que l'humanité l'est aussi !

Le 30 avril 1991 une série de raz de marées a englouti 138 000 personnes au Bengladesh. Si un cataclysme de cette amplitude peut arriver de nos jours, pourquoi un autre d'une amplitude égale ou plus grande encore n'aurait-il pas pu arriver il y a longtemps, détruisant une civilisation alors florissante - quelqu'en ait pu être l'emplacement ?

A ce jour, plus de 25 000 ouvrages ont été écrits au sujet de l'Atlantide. C'est Platon, qui le premier, lança le débat, voilà plus de 2 000 ans. Ce qui lui a valu, jusqu'à maintenant l'image d'un joyeux plaisantin ! Ce qui est bien connu ! Demandez donc aux étudiants qui pâlissent sur leur version grecque ce qu'ils en pensent !

Jules Verne, lui, dans son roman "Vingt mille lieux sous les mers" retrouve l'Atlantide avec le capitaine Nemo et son célèbre Nautilus. Fiction ? Peut-être, mais quand on sait que la plupart de ses romans, qui semblaient sortir de son imagination fertile, sont devenus des faits, alors allez donc savoir ! 

Edgar Cayce, extraordinaire voyant, bien connu aux États Unis, donna dans les années 30, des détails très précis de la civilisation atlante, qui confirmaient les textes de Platon, qu'il n'avait pourtant jamais lus, et qui allait à l'encontre de ses convictions religieuses.

Pour ou contre ?

Depuis le jour où Platon rapporta au monde  les explications d'un certain prêtre de Saïs, la question de l'Atlantide n'a cessé de soulever les passions.

Aristote (384-322 avant JC), disciple de Platon, fut l'un des premiers â mettre en doute l'existence du continent disparu; il n'est pas absurde de croire que cette attitude négative lui fut dictée par la jalousie. Aristote - qu'importunait la gloire de son maître - crut trouver dans la négation de l'existence de l'Atlantide un moyen de discréditer quelque peu Platon aux yeux de ses contemporains. Manoeuvre à la fois mesquine et contradictoire, puisqu'Aristote n'hésite pas à citer, dans ses écrits, une île située au milieu de l'Atlantique et baptisée Antilia par les Carthaginois!

Au contraire, Krantor, autre disciple de Platon, soutint la véracité des dires de son maître et affirma avoir vu personnellement les colonnes sur lesquelles était gravée l'histoire des Fils de Poséidon...

Hérodote, au Ve siècle avant notre ère, parle des Atlantes " qui tirent leur nom d'une montagne appelée Atlas, ronde et conique, qui va en s'amincissant, si haute, dit-on, que son sommet est invisible, les nuages ne le quittent jamais, ni l'été ni l'hiver... ". Et Thycyde (460-400 avant JC) d'écrire dans les Guerres du Péloponnèse: " La mer â Orobiaï en Eubée, se retirant de ce qui était alors la côte et se soulevant en une énorme vague, recouvrit une partie de la ville; puis elle se retira en certains points, mais en d'autres l'inondation subsista, et ce qui était jadis la terre est aujourd'hui la mer. Les gens qui n'avaient pu se réfugier sur les hauteurs périrent. Une inondation semblable se produisit dans le voisinage d'Atlantë, une île de la côte des Opuntian Locri"

Au premier siècle de notre ère, Diodore de Sicile évoque un royaume " divisé entre les fils d'Uranos, dont les plus célèbres étaient Atlas et Chronos. Parmi ces fils, Atlas reçut pour sa part les régions de la côte de l'océan, et il ne donna pas seulement le nom d'Atlantioï â ses peuples, mais appela également Atlas la plus haute montagne du pays. On disait aussi qu'il avait été le premier â présenter â l'humanité la doctrine de la sphère; et c'était pour cette raison qu'on croyait que les cieux tout entiers reposaient sur les épaules d'Atlas. "

Tertullien (180-240 après JC) n'hésite pas à rappeler que " parmi les îles, Délos n'est plus... Samos est un tas de sable... Dans l'Atlantique, on cherche en vain cette île de la taille de la Libye ou de l'Asie; lorsque le côté de l'Italie, coupé en plein centre par la violente secousse des mers asiatiques et tyrrhénienne, ne laisse d'autre vestige que la Sicile... " Et Arnobius Afer, écoeuré par cette mode fâcheuse qui tend, au troisième siècle de notre ère, â rendre les chrétiens responsables de toutes sortes de maux, de s'interroger amèrement: " Est-ce notre faute si, voilà 10.000 ans, un grand nombre d'hommes s'enfuirent de l'île qu'on appelle l'Atlantide de Neptune, comme nous le dit Platon, et ruinèrent et anéantirent d'innombrables tribus ? "

L'historien romain Marcelinus (330-395 après JC) fait état de tremblements de terre qui " ouvrirent d'énormes bouches et engloutirent des portions de la terre; ainsi dans la mer Atlantique, sur 1a côte d'Europe, une grande île fut avalée... "

Se référant à " certains historiens de la mer extérieure ", le néo-platonicien Proclus (410-485) écrit: " il y avait dans cette mer sept îles, consacrées en leur temps â Perséphone, et trois autres de grande taille dont l'une consacrée à Pluton, une â Ammon et une à Poséidon, celle-ci ayant une surface de mille stades. Ils disent également que les habitants de cette île consacrée â Poséidon conservaient le souvenir de leurs ancêtres, et de l'île atlantique qui se trouvait là, merveilleuse, en vérité, qui avait dominé pendant des siècles toutes les îles de la mer Atlantique et était également consacrée à Poséidon... "

Quant à Pline l'Ancien, au livre VI de son Histoire naturelle, il écrit: " A l'opposite du golfe Persique et vis-à-vis de la côte d'Éthiopie, est située l'île Cerné. On ne connaît au juste ni sa grandeur ni sa distance. Polybe place cette Cerné à l'extrémité de la Mauritanie, vis-à-vis du mont Atlas, à huit stades du continent. Cornelius Nepos parle d'une Cerné à laquelle il ne donne pas plus de deux milles de circuit. En face du mont Atlas est, dit-on, l'île Atlantide, passé laquelle, à cinq journées de navigation, la terre ne présente plus que des déserts... "

En refusant au continent disparu toute possibilité d'existence, les ennemis de l'Atlantide ont adopté, et continuent d'adopter, une attitude certes contestable mais unitaire. Et il est sans doute dommage que, sur ce dernier point, les amis de l'Atlantide n'aient pas cru bon devoir les imiter. En se trompant de cible, en confondant l'essentiel et 1e secondaire, en se souciant moins du message traditionnel transmis par l'Atlantide à la postérité que de la localisation de l'île fabuleuse, ils se sont lancés dans une mauvaise querelle qui ne pouvait que les affaiblir et discréditer un peu plus, aux yeux d'un public naturellement sceptique, la cause qu'ils s'imaginaient défendre...

C'est ainsi qu'au XIVe siècle, Bory de Saint-Vincent voit dans les Açores et les îles Canaries des vestiges de l'Atlantide. Au XVIIe siècle, Rudbeck place l'Atlantide en Scandinavie. Le Père Kirsher, jésuite, la place au centre de l'Atlantique. Francis Bacon la voit en Amérique. Un siècle plus tard, Baër la localise en Palestine tandis que l'astronome Bailly l'installe en Mongolie. Au XIXe siècle, Godron l'imagine enfouie sous le Sahara. Etienne Berlioux la situe également en Afrique du Nord. Quant à Donnelly, d'accord avec Platon, il la range en plein Atlantique; ajoutant: " fondateurs de la quasi-totalité de nos arts et de nos sciences ; ils (les Atlantes) furent les pères de nos croyances fondamentales; ils furent les premiers civilisateurs, les premiers navigateurs, les premiers commerçants, les premiers colonisateurs de la terre; leur civilisation était ancienne alors que l'Égypte naissait, et il allait s'écouler des milliers d'années avant que l'on ne songe même à Babylone, Rome ou Londres. Ces disparus étaient nos ancêtres, leur sang coule dans nos veines; on entendait prononcer dans leurs villes, leurs cours et leurs temples, sous leur forme primitive, les mots que nous utilisons quotidiennement. Chaque lignée de race et de pensée, de sang et de croyances ramène à eux. "

Donnelly n'était pas sans avoir examiné les travaux de Brasseur de Bourbourg, et d'Auguste Le Plongeon, tendant à prouver l'existence de nombreuses similitudes cultuelles, culturelles et eschatologiques entre la civilisation maya du Yucatan, et celle de l'Atlantide.

Citons à ce propos un extrait d'une traduction des hiéroglyphes relevés par le Plongeon sur la pyramide de Xochicalco, au Mexique: " Une terre dans l'océan est détruite et ses habitants meurent tués afin d'être transformés en poussière... " Cette " terre dans l'océan " désigne-t-elle Mû, l'Atlantide, ou les deux continents à la fois ?

En début de siècle, l'écossais Lewis Spence penche pour l'existence de deux Atlantides: celle de Platon et une autre, située non loin de l'actuelle mer des Sargasses...

Les archéologues allemands Schulten, Herman, Henning et Jessen identifient l'Atlantide â la fameuse Tartessos, île placée à l'embouchure du Guadalquivir.

Les français Butavand et Jolleaud - rejoignant Berlioux et Borchard - situent l'Atlantide en Afrique du Nord et la font déboucher dans le golfe de Gabès.

Des savants russes la localisent en mer Caspienne ou en Crimée. Des savants espagnols en Espagne. Des allemands en Allemagne. Des irlandais en Irlande. Des suédois en Suède. Des vénézuéliens au Vénézuela...

L'explorateur Léo Frobénius identifie les Atlantes aux guerriers Yoruba (Nigeria) qui sévissaient aux environs de 16000 ans avant JC dans une contrée dont Solon nous dit... " qu'elle était recouverte d'une végétation luxuriante, que des plantes chargées de fruits fournissaient nourriture, boisson et médicaments, qu'elle produisait «l'arbre au fruit vite corrompu » (la banane) et d'agréables épices (le poivre), qu'on y trouvait des éléphants, que le pays produisait du cuivre et que les habitants portaient des vêtements d'un bleu profond... "

Jürgen Spanuth situe l'Atlantide dans l'île d'Héligoland, en mer du Nord, tandis que Galanopoulos et Bacon la voient à Santorin (Crète). Convenons que ces deux hypothèses non conformistes sont extrêmement séduisantes. Héligoland - appelée par les grecs Electris à cause de ses riches gisements d'ambre - signifie " Terre Sainte " . Elle joua dans l'Antiquité un rôle commercial non négligeable et connut une série de tremblements de terre dont le plus important eut lieu vers 1500 ans avant JC. Elle ne put remplir le rôle d'intermédiaire - généralement attribué à l'Atlantide - entre les civilisations sud-américaines et méditerranéennes. Elle ne fut, semble-t-il, qu'une colonie atlante. Idem pour Santorin, en mer Égée. Sa destruction brutale, en 1500 avant JC, a le mérite d'expliquer l'étrange disparition, au milieu du deuxième millénaire avant notre ère, des civilisations crétoise et mycénienne. Mais rien d'autre.

Par contre, l'Atlantide Atlantique défendue par Paul Le Cour et ses continuateurs (responsables et membres d'Atlantis) correspond à la localisation donnée par Platon et par la Tradition. Signalons au passage qu'Atlantide et Atlantique possèdent une racine identique et renferment les consonnes tl que l'on retrouve dans Quetzalcoatl, Popocatépetl, Toltèque, Aztlan, Atlas - noms historiques ou géographiques toujours .en usage de part et d'autre de l'Atlantique.

Quant aux arguments scientifiques et archéologiques favorables à cette hypothèse, ils ne manquent pas. La disparition de l'Atlantide - 9500 ans avant notre ère -- correspond au recul de glaciation enregistré lors de la naissance du Gulf Stream. Ensuite, il existe une chaîne dorsale su milieu de l'Atlantique. Et celle-ci réserve â ses explorateurs bien des surprises. C'est ce que rappelle Immanuel Vélikovsky dans ses Grands Bouleversements terrestres. " Le professeur M. Ewing, de l'université de Columbia, a publié en automne 1949 le rapport d'une expédition faite dans l'océan Atlantique, et dont les explorations portèrent spécialement sur la région de la crête médiane de l'Atlantique, cette chaîne montagneuse orientée du nord au sud au fond de l'océan, dont elle suit le dessin général. La crête, ainsi que les parties du fond océanique situées à sa droite et à sa gauche, révéla aux membres de l'expédition une série de faits qui constituent " de nouvelles énigmes scientifiques. "

" L'une d'elles fut la découverte de sable de plage préhistorique... sable remonté, dans un cas, d'une profondeur de 3200 mètres, et, dans l'autre cas, d'une profondeur de 5600 mètres, loin de tout endroit où des plages existent actuellement. "

Normalement, comme le souligne Vélikovsky: " il ne devrait pas y avoir de sable grossier sur les fonds éloignés des côtes, car le sable se forme sur les terres et sur le socle continental, qui constitue le rebord littoral de l'océan et de ses mers. "

Le professeur Ewing se trouva donc devant un dilemme: ou la terre s'était abaissée de 3200 à 4800 mètres, ou la mer avait jadis été de 3200 à 4800 mètres plus basse qu'aujourd'hui. Il s'interrogea: " Si la mer fut jadis 3200 mètres plus bas, où toute l'eau supplémentaire a-t-elle pu se rendre? > . Car, comme le rappelle Vélikovsky: " On considère comme une vérité admise en géologie que les mers n'ont pas changé leurs fonds, sauf quand des eaux peu profondes ont envahi des régions continentales basses. Il était donc difficile d'accepter cette surprenante constatation, que le fond de l'océan eût jadis fait partie de la terre ferme. "

Autre sujet d'étonnement: on admettait communément que le fond de l'océan fût recouvert d'une épaisse couche de sédiment, puisque celui-ci était censé s'y accumuler depuis des temps immémoriaux. Or, sur les bassins flanquant la crête médiane de l'Atlantique, Ewing s'aperçut que la couche sédimentaire avait moins de trente mètres d'épaisseur. Elle était notamment composée de poussières volcaniques, de poussières continentales apportées par le vent, de cendres de météorites brûlées et de < poussières cosmiques venant de l'espace extra-atmosphérique et se répandant incessamment sur le globe. " L'expédition remonta également " des roches de type igné (c'est-à-dire ayant subi l'action du feu) des flancs et des sommets de la crête, ce qui signifie que des volcans sous-marins et des flots de lave s'y sont manifeste. " Il y avait aussi, à 1100 mètres de profondeur, " du granit et des roches sédimentaires de types qui durent, à l'origine, avoir fait partie d'un continent. "

Ainsi, le très sérieux professeur Ewing admettait l'existence d'un continent en plein océan atlantique! Mais, soucieux de ne point passer pour hérétique aux yeux de ses pairs, il s'empressait d'ajouter: " Il n'y a pas lieu de croire que cette puissante masse montagneuse sous-marine ait le moindre rapport avec la légendaire Atlantide perdue, que Platon décrit comme s'étant engloutie sous les vagues. "

Un continent: soit ! Mais pas l'Atlantide. Surtout pas l'Atlantide !

Pourtant, les indices permettant de croire en l'existence de l'Atlantide sont légion: quasi absence de sédiments épais sur les bassins jouxtant la crête médiane de l'Atlantique, présence de roches ignées, de sable préhistorique, de granit et de roches sédimentaires " de types qui durent à l'origine avoir fait partie d'un continent ", découverte du mur cyclopéen de Bimini avec ses racines de manglier fossilisées, présence de tachylite (lave basaltique qui se vitrifie à l'air libre) près des Açores, nombreuses analogies entre les civilisations sud-américaines et africaines (pyramides, emploi du bronze, momification) ne pouvant s'expliquer que par l'existence d'une terre intermédiaire, mentions de mystérieux civilisateurs venus de l'Est pour les anciennes civilisations d'Amérique du Sud, et de l'Ouest pour les Égyptiens. Autant de constatations confirmant les dires de Platon, et permettant de croire en l'hypothèse de l'Atlantide. Une Atlantide que ne contrarie nullement la théorie dite de la " dérive des continents " de Wagener. Une Atlantide qui - en vingt-quatre heures - fut expédiée brutalement au fond des eaux.

Elle ne fut pas la seule. Ma-Noa, ville d'or bâtie sur une île, que chercha en vain Marcel Homet, fut engloutie au milieu d'un lac de la Serra do Pari-Ma. Héliké fut submergée, dans le golfe de Corinthe, lors d'un tremblement de terre. Elle resta visible des siècles durant à la grande joie des touristes romains qui venaient contempler la statue de Zeus se détachant dans l'eau claire. En Inde, les ruines d'une cité immergée gisent au large de Mahabalipuram, dans la province de Madras. Idem dans le golfe du Mexique, près de Cozumel. En France, il est question de la ville d'Ys engloutie près des côtes bretonnes. En U.R.S.S., les ruines d'une cité antique ont été découvertes dans la baie de Bankou.

En mer Égée, près de Mélos, un archéologue qui cherchait les bras de la Vénus de Milo, a trouvé incidemment une ville gisant par 120 mètres de fond. Une ville a également été découverte au large des côtes péruviennes. On parle d'une cité couvrant 4 hectares de fonds marins au nord de Cuba. Des sondages sous-marins effectués au large du Vénézuéla ont permis de localiser un mur de plus de 150 km de long. Un mur dix fois plus petit a été détecté, de la même façon, au large du cap de Hatteras. Sans parler du mur de Bimini découvert dans le fameux triangle des Bermudes. Quant â la célèbre Tartessos, que cherchèrent en vain les professeurs Schulten, Jessen, Herman et Henning, on pense qu'elle gît actuellement quelque part à l'embouchure du Guadalquivir.

Au musée national de Madrid, un ancien livre maya baptisé Codex Cortesianus, relate la disparition brutale du continent Mû alors situé dans le Pacifique: " Par son bras puissant Homen causa un tremblement de terre qui eut lieu au coucher du soleil et pendant la nuit, Mû, le pays des collines de terre, fut submergé. (...) A deux reprises, Mû sauta de ses fondations; il fut alors sacrifié par le feu. Il explosa, secoué violemment de haut en bas par des tremblements de terre. " Et le document de Lhassa, découvert par Schliemann dans un vieux temple bouddhique de la ville de Lhassa, au Tibet, et qui, d’après le colonel James Churchward, précise : " Quand l'étoile de Bal (météorite) tomba sur le lieu qui n'est maintenant que ciel et mer, les sept villes avec leurs portes d'or et leurs temples transparents frémirent, et furent secouées. comme des feuilles dans la tempête; et un déluge de feu et de fumée s'éleva des palais. (...) La terre (de Mû) et tous ses habitants furent mis en pièces et engloutis dans les flots. ".

Descriptions qui nous rappellent étrangement le texte de Platon selon lequel, en l'espace d'un jour et d'une nuit terrible, des secousses telluriques violentes, des cataclysmes ravagèrent l'île Atlantide et la firent disparaître dans la mer.

Une Atlantide embrasée par le feu du ciel puis noyée dans l'eau de la terre.

A cause de la folie des hommes...

Extrait du livre de Roger Facon, "Quand l'Atlantide resurgira..."
éditions Alain Lefeuvre


La lémurie

La Lémurie est une ancienne civilisation qui est supposée avoir existé avant et en même temps que l'Atlantide. On la situe dans le Pacifique Sud, entre l'Amérique du Nord, l'Asie et l'Australie. La Lémurie est appelée aussi Mu, ou Terre de Mu. A l'apogée de sa civilisation, les lémuriens étaient hautement évolués et d'une grande spiritualité. 

Ce continent légendaire aurait lui aussi sombré dans l'Océan. Les survivants purent se réfugier dans les colonies de Mu. 

Malheureusement, il est très difficile de trouver une preuve concrète de son existence.

En 1926, le colonel James Churchward, américain d'origine anglaise, fit sensation en publiant son 1er livre : "Le continent perdu de Mu."

Il affirmait que des tablettes découvertes en Inde et au Mexique, rédigées dans le langage de Mu qu'un vieux prêtre d'Asie lui avait appris à déchiffrer, confirmaient que ce continent avait été la source de toute civilisation, avant même l'Atlantide. 

Après avoir quitté l'Inde, Churchward chercha d'autres preuves concrètes de l'existence de Mu, au Tibet, en Égypte, en Nouvelle Zélande et à l'île de Pâques. Il raconta avoir trouvé de nombreux textes gravés dans la langue sacrée de Mu.

Malheureusement, personne d'autre n'a jamais vu ces plaquettes et le doute subsiste toujours sur les découvertes et les dires de Churchward.

Platon et l'Atlantide

Platon (428-347 avant JC) fut certes le premier, mais non le dernier !, à parler de l'Atlantide dans deux dialogues : le "Timée" et le "Critias". Il situe la fin tragique de l'Atlantide dans les années 9 500 avant JC.

Dans le "Timée", Critias raconte que Solon, en voyage à Saïs, en Egypte, interrogea un prêtre sur l'antiquité, celui-ci lui dit que, jadis, il y avait :

" .....une immense puissance qui marchait insolemment sur l'Europe et l'Asie tout entières, venant d'un autre monde situé dans l'océan Atlantique.

" On pouvait alors traverser cet Océan; car il s'y trouvait une île devant ce détroit que vous appelez, dites-vous, les colonnes d'Héraclès. Cette île était plus grande que la Libye et l'Asie réunies. De cette île on pouvait alors passer dans les autres îles et de celles-ci gagner tout le continent qui s'étend en face d'elles et borde cette véritable mer.

" Car tout ce qui est en deçà du détroit dont nous parlons ressemble à un port dont l'entrée est étroite, tandis que ce qui est au-delà forme une véritable mer et que la terre qui l'entoure a vraiment tous les titres pour être appelée continent. Or dans cette île Atlantide, des rois avaient formé une grande et admirable puissance, qui étendait sa domination sur l'île entière et sur beaucoup d'autres îles et quelques parties du continent. En outre, en deçà du détroit, de notre côté, ils étaient maîtres de la Libye jusqu'à l'Egypte, et de l'Europe jusqu'à la Tyrrhénie...

" Mais dans le temps qui suivit, il y eut des tremblements de terre et des inondations extraordinaires, et, dans l'espace d'un seul jour et d'une seule nuit néfastes, tout ce que vous aviez de combattants fut englouti d'un seul coup dans la terre, et l'île Atlantide, s'étant abîmée dans la mer, disparut de même.

" Voilà pourquoi, aujourd'hui encore, cette mer-là est impraticable et inexplorable, la navigation étant gênée par les bas fonds vaseux que l'île a formés en s'affaissant......"

Dans le "Critias", Platon reprend, pour le compléter, le récit, ébauché dans le Timée

" ... Nous avons déjà dit, au sujet du tirage au sort que firent les dieux, qu'ils partagèrent toute la terre en lots plus ou moins grands suivant les pays et qu'ils établirent en leur honneur des temples et des sacrifices.

" ...C'est ainsi que Poséidon, ayant eu en partage l'île Atlantide, installa des enfants qu'il avait eus d'une femme mortelle dans un endroit de cette île que je vais décrire. Du côté de la mer, s'étendait, par le milieu de l'île entière, une plaine qui passe pour avoir été la plus belle de toutes les plaines et fertile par excellence. Vers le centre de cette plaine, à une distance d'environ cinquante stades, on voyait une montagne qui était partout de médiocre altitude. Sur cette montagne habitait un de ces hommes qui, à l'origine, étaient, en ce pays, nés de la terre. il s'appelait Evénor et vivait avec une femme du nom de Leucippe, ils engendrèrent une fille unique, Clito, qui venait d'atteindre l'âge nubile, quand son père et sa mère moururent. Poséidon, s'en étant épris, s'unit à elle ...

"...Lui-même embellit l'île centrale, chose aisée pour un dieu. Il fit jaillir du sol deux sources d'eau, l'une chaude et l'autre froide, et fit produire à la terre des aliments variés et abondants. Il engendra cinq couples de jumeau mâles, les éleva, et, ayant partagé l'île entière de l'Atlantide en dix portions, il attribua au premier né du couple le plus vieux la demeure de sa mère et le lot de terre alentour, qui était le plus vaste et le meilleur; il l'établit roi sur tous ses frères et, de ceux-ci, fit des souverains, en donnant à chacun d'eux un grand nombre d'hommes à gouverner et un vaste territoire. Il leur donna des noms à tous. Le plus vieux, le roi, reçut le nom qui servit à désigner l'île entière et la mer qu'on appelle Atlantique, parce que le premier roi du pays à cette époque portait le nom d'Atlas. Tous ces fils de Poséidon et leurs descendants habitèrent ce pays pendant de longues générations.…

" ...Et voilà comment tout était disposé autour du palais des rois :

" Quand on avait traversé les trois ports extérieurs, on trouvait un mur circulaire commençant à la mer et partout distant de cinquante stades de la plus grande enceinte et de son port. Ce mur venait fermer au même point l'entrée du canal du côté de la mer….

" ...Pendant de nombreuses générations, tant que la nature du dieu se fit sentir suffisamment en eux, ils obéirent aux lois et restèrent attachés au principe divin auquel ils étaient apparentés. Ils n'avaient que des pensées vraies et grandes en tout point, et ils se comportaient avec douceur et sagesse en face de tous les hasards de la vie et à l'égard les uns des autres. Aussi, n'ayant d'attention qu'à la vertu, faisaient-ils peu de cas de leurs biens et supportaient-ils aisément le fardeau qu'était pour eux la masse de leur or et de leurs autres possessions. Ils n'étaient pas enivrés par les plaisirs de la richesse et, toujours maîtres d'eux-mêmes, ils ne s'écartaient pas de leur devoir. Tempérants comme ils étaient, ils voyaient nettement que tous ces biens aussi s'accroissaient par l'affection mutuelle unie à la vertu, et que, si on s'y attache et les honore, ils périssent eux-mêmes et la vertu avec eux. Tant qu'ils raisonnèrent ainsi et gardèrent leur nature divine, ils virent croître tous les biens dont j'ai parlé. Mais quand la portion divine qui était en eux s'altéra par son fréquent mélange avec un élément mortel considérable et que le caractère humain prédomina, incapables dès lors de supporter la prospérité, ils se conduisirent indécemment, et à ceux qui savent voir, ils apparurent laids, parce qu'ils perdaient les plus beaux de leurs biens les plus précieux, tandis que ceux qui ne savent pas discerner ce qu'est la vraie vie heureuse les trouvaient justement alors parfaitement beaux et heureux, tout infectés qu'ils étaient d'injustes convoitises et de l'orgueil de dominer. Alors le dieu des dieux, Zeus, qui règne suivant les lois et qui peut discerner ces sortes de choses, s'apercevant du malheureux état d'une race qui avait été vertueuse, résolut de les châtier pour les rendre plus modérés et plus sages. A cet effet, il réunit tous les dieux dans leur demeure, la plus précieuse, celle qui, située au centre de tout l'univers, voit tout ce qui participe à la génération, et, les ayant rassemblés, il leur dit : ... "

Le manuscrit de Platon finit sur ces mots

Cayce et l'Atlantide

Edgar Cayce, le grand médium américain, a apporté au début du siècle, des révélations non conformistes sur l'Atlantide. Dans ses lectures, il raconta tout d'abord, que cent mille ans avant l'entrée du Bélier en Inde, les habitants de l'Atlantide connurent a la séparation des êtres (…) en entités (...) mâle et femelle, ou individus. (364.3).

Autrement dit, selon lui, les premiers atlantes furent androgynes. Le mythe de l'androgyne n'est-il pas l'un des thèmes fondamentaux de la littérature mystique ? Jung faisait de ce mythe l'un des principaux archétypes de l'imagination humaine.

Et Platon - dans Le Banquet - de révéler que les êtres, à l'origine, étaient doubles. Ils possédaient quatre bras, quatre jambes et deux visage. Quand ils voulurent s'emparer du ciel, Zeus - an guise de punition - ordonna à Apollon de les séparer en deux. Ce qui fut fait.

Le mythe de l'androgyne - présent dans la Kabbale - persista chez les néoplatoniciens (Jamblique et Proclus), les gnostiques et las Pares de l'Église ; Eusèbe de Césarée, Saint Grégoire de Nysse, Maxime le Confesseur...

En tombant dans la matière, nous dit Cayce, les atlantes recherchèrent les plaisirs physiques. Mais ils recueillirent également les mauvais fruits de la condition humaine : douleur, froid, maladie, mort. Le nouvel univers qu'ils se façonnèrent n'était pas dépourvu d'aspects positifs. Une lecture de Cayce datée du 14 août 1930 fait état d'une entité " experte dans l'emploi de l'ascenseur pour les besoins de la construction sur la terre." (1730-1). Mais ces aspects positifs s'effacèrent bientôt devant l'offensive des "forces destructrices. Autrement dit, en introduisant dans leur nouveau plan de conscience la notion de progrès, les atlantes devinrent autant maîtres qu'esclaves. Ils innovèrent l'illusion manichéenne de l'existence physique.

On pouvait ranger, nous dit Cayce, les atlantes de d'époque en deux catégories: " Les Fils de la Loi de Un . et des " Fils de Bélial n. Les premiers - constituant " la race pure " - demeuraient, dans leurs actions et leurs pensées, assez proches du Créateur. Les seconds n'avaient " pas de morale, pas de conscience, sinon celle de la satisfaction de soi. " (877-26, 23 mai 1938).

Avec le temps, ce peuple, autrefois spirituel, a été déchiré entre les deux groupes. Les Fils de la Loi de Un perpétuaient la tradition spirituelle de leurs aïeux, pendant que les Fils de Bélial étaient absorbés à satisfaire leurs appétits physiques et leurs désirs. Cette division mena à la chute du continent et finalement à son éventuelle destruction.

Les Fils de Bélial firent une mauvaise utilisation des rayons solaires mystérieusement transformés en cristaux, dans des fosses de contact, par las ingénieurs atlantes. Ils inventèrent les explosifs ainsi que ces étranges instruments appelés à mettre en mouvement " les feux du centre de la terre ". Le résultat ne se fit pas attendre: l'Atlantide fut partiellement détruite. A cause d'un cataclysme qui entraîna " la séparation du pays en plusieurs îles, cinq en tout. " (877-26, 23 mai 1938). L'une de ces îles s'appelait Poséidia.

De 50.000 à 10.000 avant JC, l'Atlantide connut un relatif âge d'or. Il semble que des Fils de la Loi de Une ont davantage en main les destinées de la nation. Le progrès fut mis au service de l'ensemble des citoyens. Les " dispositifs inventée ", nous dit Cayce, furent appliqués " aux besoins et au confort des populations ". En ce temps-là, on voyageait dans des vaisseaux capables d'évoluer aussi bien dans les airs que sous l'eau. Des radars sophistiqués les guidaient " à travers l'espace vers d'autres pays ". La technologie atlante était supérieure à la nôtre. Les musiciens étalent capables de produire, sur leurs instruments, " des sons de toute nature ". Dans les universités, on enseignait la transmission de pensée dans l'éther. On connaissait la télévision et " l'enregistrement de la voix ". Les techniciens de l'époque n'ignoraient rien des forces électriques, mécaniques et chimiques.

II est également question, dans les lectures de Cayce, de la découverte d'un cristal terriblement puissant. Or, cette découverte fut mal maîtrisée puisqu'elle entraîna des destructions. Idem en ce qui concerne la mystérieuse " pierre de feu "’ qui avait le don de faire avancer les vaisseaux, les véhicules de plaisance et les sous-marins. Signalons également que cette pierre de feu produisait l'énergie nécessaire aux villes et aux villages atlantes. Elle fut, accidentellement, à l'origine de " la deuxième période de forces destructrices, qui anéantirent le pays dans ces îles qui allaient encore souffrir plus tard de nouvelles destructions. " (440, 20 décembre 1933).

En ne se concentrant principalement que sur la matérialité et en ignorant leur vraie nature spirituelle, les Fils de Bélial ont attiré sur eux une série de trois cataclysmes. 

Le premier, quelques 50 000 années avant J C, a détruit leur source principale de pouvoir. Le second, approximativement en 28 500 avant J C, a disloqué le continent en trois plus petites îles : Poséidia, Og, et Aryen. La troisième et dernière destruction - celle dont parle Platon - s'est produite aux alentours de 10500 avant JC et a causé l'engloutissement des trois îles. 

Alors, raconte Edgar Cayce, " beaucoup de chefs émigrèrent vers des pays étrangers ". Les Fils de la Loi de Un " comprirent que les terres de Poséidia-Atlantide allaient être définitivement englouties..." L'exode se généralisa. La majeure partie de la population atlante se dispersa vers l'Égypte, l'Arizona, le pays inca, le pays maya. Certains groupes de fuyards gagnèrent même " ce qui est aujourd'hui une terre espagnole ". Sans oublier le Portugal et " les Pyrénées où les Atlantes s'étaient déjà établis et avaient construits des temples " (1123-1, 19 février 1936).

Et l'Atlantide fut engloutie...

Churchward et l'Atlantide

C'est à l'occasion d'une famine qui ravagea l'Inde, en 1874, que le colonel James Churchward fit la connaissance de celui qui allait l'amener à s'intéresser à Mu et l’Atlantide :

« Il s'intéressait beaucoup à l'archéologie et aux anciens écrits il était plus savant en ce domaine qu'aucun autre homme vivant. Quand il vit un jour que j'essayais de déchiffrer un curieux bas-relief, il s'intéressa à moi, et ce fut une des plus sincères amitiés que j'eus le bonheur de connaître. I1 me montra comment résoudre le mystère de ce bas-relief et proposa de me donner des leçons qui me permettraient de m'attaquer à un travail plus ardu ».

Cet homme était un Grand Prêtre Rishi qui lui révéla l’existence d’ anciennes tablettes rédigées par les Naacals (une confrérie de Saints frères originaire de la Mère-Patrie), qu’ils mirent à jour et traduisirent.

Après avoir passé trente ans dans l'armée des Indes, James Churchward continua à parcourir le continent asiatique, il participa à des expéditions au Tibet, en Mongolie, en Sibérie, en Amérique centrale et dans le Pacifique, avant de se retirer aux États-Unis, où il mourut à l'âge de quatre-vingt-six ans.

Il a publié cinq ouvrages  : The lost continent of Mu (1926),The children of Mu (1931), The sacred symbols of Mu (1933), The Cosmic Forces of Mu (1934) et The Second Book of the Cosmic Forces of Mu (1935).

Traduit de l’américain par France-Marie Watkins :

« Jusqu’à ces dernières années, l’Atlantide n’était qu’une légende mais les découvertes archéologiques et les recherches des savants l’ont fait surgir du néant ; son histoire demeure vague mais défie toute controverse. Chaque jour apporte une révélation et tout récemment encore de nouvelles découvertes sont venues prouver que l’Atlantide n’est pas un mythe. Cette grande île continentale était située au milieu de l’océan Atlantique et elle existait il y a quelques millénaires à peine. C’est aux travaux de Schlieman que revient l’honneur d’avoir prouvé indiscutablement que l’Atlantide a existé.

Platon a rapporté en 400 av. J.C. les paroles de Solon : « l’Atlantide était le centre d’une civilisation qui a conquis le monde entier. Ce continent s’étendait au delà des colonnes d’Hercule (le détroit de Gibraltar) et il était plus vaste que la Libye et l’ Asie réunies; c’était le lieu de passage vers d’autres îles et un continent au-delà. L’empire de l’Atlantide étendait sa domination jusqu’en Égypte et en mer Tyrrhénienne. Cette grande puissance s’attaqua ensuite à l’Égypte, aux Hellènes et à toutes les nations bordant la méditerranée. Athènes se défendit vaillamment et au péril de ses habitants car, tous les autres Hellènes l’ayant abandonnée, elle repoussa l’envahisseur et, à elle seule, rendit la liberté à toutes les nations protégées par les colonnes d’Hercule. Peu de temps après, un grand tremblement de terre engloutit le continent dans les flots. Le fondateur de l’Atlantide était Poséidon. Un temple lui est dédié, où les peuples se réunissaient tous les cinq et six ans et, en donnant des sacrifices, ils juraient d’obéir aux inscriptions sacrées gravées sur les colonnes du temple.»

Dans sa Vie de Solon, Platon écrit : « Quand Solon visita l’ Égypte (en 600 av. J.C.) un prêtre de Saïs nommé Souchis et un prêtre d’Héliopolis nommé Psenophis lui révélèrent que, 9000 ans plus tôt, les rapports entre l’ Égypte et  les  Terres de l’Ouest avaient été interrompus à la suite de la destruction de l’Atlantide et de l’autre continent au-delà, englouti dans les flots par des cataclysmes. »

Solon séjourna donc en Égypte  en 600 av  J.C. L’Atlantide avait sombré 9000 ans plus tôt. Nous sommes bientôt en l’an 2000. Faisons donc le calcul, 9000 plus 600, plus 2000, et selon ces textes l’Atlantide aurait été engloutie il y a 11500 ans;mais je vais démontrer que le continent fut submergé beaucoup plus tard. J’ai découvert dans un ancien texte grec que, à l’époque où disparut l’Atlantide, il y avait sur cette terre 3000 soldats athéniens, probablement une troupe d’occupation. Un papyrus égyptien nous dit que Poséidon fut le premier roi de l’Atlantide, et qu’il fut suivi par une longue lignée de Poséidons, formant ainsi une dynastie. La couronne de Poséidon portait trois pointes, le symbole numérique de la Mère-Patrie. Son sceptre était un trident, indiquant encore une fois la suzeraineté de Mu. Il y a 20 000 ans , le trident était aussi le sceptre des Uighurs, et plus tard celui des khmers au Cambodge. Le professeur Le Plongeon a découvert au Yucatan des inscriptions déclarant que « les premiers colons de l’Atlantide étaient des Mayas venues de Mayax » et que, d’autres part, « l’Atlantide fut d’abord secoué par des tremblements de terre avant d’être submergée ». Ainsi le sort de l’Atlantide était une répétition de celui de Mu.

Henry Schliemann, qui découvrit le site de Troie, rapporte : « au musée de Saint-Petersbourg, en Russie, il y a un des plus anciens papyrus du Monde. Il fut rédigé sous le règne du pharaon sent, de la deuxième dynastie, et raconte que le pharaon Sent  envoya une expédition vers l’ Ouest à la recherche des vestiges de la terre d’Atlantide d’où 3250 ans plus tôt, les ancêtres des égyptiens arrivèrent, apportant ave ceux toute la sagesse de leur terre natale. l’expédition revint au bout de cinq ans et elle n’avait trouvé aucun vestige d’un ancien peuple qui puissent apporter des indices sur le continent disparu. Dans ce même musée, on peut voir un autre papyrus de Manetho, le prêtre-historien d’Égypte, qui fait allusion au règne des sages de l’Atlantide qui aurait existé il y a 13 900 ans. Ce papyrus situe le point culminant de la civilisation de l’Atlantide à l’époque où débutait l’histoire égyptienne, c’est à dire il y a 16 000 ans.

Les sages dont parle ce papyrus étaient les rois de l’Atlantide ; ils régnèrent pendant 13 900 ans. L’Atlantide disparut il y a 11 600 ans, par conséquent le continent était gouverné par des rois il y a 25500 ans.

D’après le manuscrit Troano, les premiers colons qui s’établirent dans le delta du Nil étaient des Mayas. Comme ils venaient de l’Atlantide, cela démontre qu’une partie au moins de ce continent était peuplé de Mayas.

Je vais maintenant abandonner les citations d’anciens grecs, mayas ou égyptiens concernant l’Atlantide pour donner une histoire géologique de ce continent qui me semble plus convaincante que tous les documents.

Pour cela, j’entraînerai le lecteur dans une des vallées les plus inaccessibles d’Asie centrale, aux sources du Brahmapoutre. Au sommet d’une des plus hautes montagnes se dresse un monastère dont la bibliothèque contient un grand nombre de très anciennes tablettes d’argile. Ces tablettes ont été classées par sujets, dont l’un d’eux étant la géologie et l’histoire, et remontent aux temps les plus reculés, avant que l’homme foule la surface du globe. Elles comportent une histoire détaillée de l’Atlantide  et une curieuse carte représentant le continent perdu et les contours des terres bordant l’océan atlantique, fort différents de ce qu’ils sont aujourd’hui. Je citerai le passage qui me paraît le plus remarquable :

« L’Atlantide n’avait pas toujours été une île. En des temps très anciens, avant l’apparition de l’homme sur la terre, alors que des monstres gigantesques hantaient les continents et les mers, l’Atlantide était reliée, à la fois, à l’Amérique, à l’Europe et à l’Afrique (j’emploie les noms actuels des terres et des mers). Une grande convulsion volcanique se produisit qui sépara le continent de l’Amérique, et forma plusieurs îles. Plus tard, une nouvelle secousse tellurique secoua l’autre partie de l’Atlantide, submergea des terres et forma une mer. Alors l’Atlantide devint une île immense, entourée d’eau de tous côtés. »

Étudions maintenant les phénomènes géologiques qui provoquèrent, directement ou indirectement, l’engloutissement de l’Atlantide.

Tout d’abord, le lit de l’océan Atlantique est phénoménal. Il existe là un gigantesque plateau sous marin hérissé de quelques chaînes de montagnes, appelé la crête du Dauphin. Ce plateau est situé  entre 25° et 50 ° de latitude Nord, et 20°et 50° de longitude Ouest. Les Açores sont les sommets d’une de ces chaînes de montagnes sous-marines. En divers endroits des bords de ce plateau, il existe des failles ou falaises à pic, de plusieurs centaines de mètres de haut, donnant l’impression que le toit d’une maison ‘étaient effondrés, laissant un toit plat accroché au quatrième. On trouve une de ces falaises à environ 600miles à l’Ouest et un peu au Sud de l’Irlande. Là, le lit de l’océan plonge soudain de plusieurs centaines de mètres. C’est ce que j’ai appelé la muraille irlandaise. On trouve une formation semblable au bord de la mer des Caraïbes.

Le plateau lui-même est pratiquement horizontal, mais très bouleversé, avec par endroit des amas confus de rochers. Or, cette formation ne peut absolument pas avoir été causée par un soulèvement, car elle évoque plutôt la chute d’une masse rocheuse.

Par conséquent, le lit de l’océan Atlantique prouve qu’à un moment donné de l’histoire terrestre il fut transformé par d’importantes secousses telluriques. Je vais maintenant tenter d’expliquer la cause de ces bouleversements.

Le cheminement de la grande ceinture gazeuse centrale, allait de Mu, la Mère-Patrie, jusqu’en Asie mineure. Après être passé sous le continent de Mu en deux lignes parallèles, elle atteint le Yucatan et l’Amérique centrale où les parallèles en deux lignes parallèles qui passent sous l’Espagne et le Portugal. La ligne sud, partie des Antilles, atteint les îles Canaries où elle se divise pour pénétrer sous l’Afrique par le Maroc, où elles forment les montagnes de l’Atlas.

Les deux parties de la grande ceinture gazeuse centrale ne furent pas formées en même temps. La ligne sud est postérieure à la ligne nord et elles ne sont pas non plus à la même profondeur. La méridionale est beaucoup plus enfoncée dans les entrailles de la terre, peut-être de plusieurs kilomètres, ce qui explique pourquoi, lorsque l’Atlantide fut submergée pour la première fois, elle s’enfonça si peu qu’elle était presque découverte à marée basse ; des bancs de boue et d’algues apparurent alors, rendant l’Atlantique Nord infranchissable pour les navires. Ce fait est rapporté dans les archives des temples égyptiens. L’Atlantique ne devint de nouveau navigable qu’à la formation de la ceinture méridionale, qui fit plonger le continent à son niveau actuel. Vers la même époque, une autre ceinture gazeuse se forma, passant sous les monts Appalaches, l’Islande et la Scandinavie pour aboutir à l’Oural ; elle a un nombre infini de ramifications. Avant la formation de cette ceinture gazeuse, l’Europe et l’Amérique étaient soudées et il existait une bande de terre appelée par les géologues « route terrestre vers l’Europe », cette terre fut alors engloutie.

La submersion de l’Atlantide et de la route terrestre affecta les côtes de l’Amérique orientale, de l’Europe occidentale et de l’Afrique, par suite de l’abaissement du niveau des eaux de l’Atlantique qui se précipitèrent pour combler le vide laissé par la disparition du continent. Ce fut donc ainsi que la mer d’Amazone fut transformée en marais, que la vallée du Mississippi fut asséchée comme la vallée du Saint-Laurent et que la Floride émergea.

La géologie confirme mes affirmations, mais à rebours, si j’ose dire. La malheureuse géologie a toujours été coupable de mettre la charrue avant les boeufs.

La géologie parle ainsi de « l’élévation des côtes d’Amérique du Nord au cours d’une ère récente de l’histoire terrestre et ce même phénomène peut se constater sur la côte occidentale d’Afrique ». Les géologues ont apparemment fondé leur hypothèse sur le nombre de plages maritimes que l’on peut trouver à l’intérieur des terres, en Amérique orientale, et qu’ils ont appelés les plages « Champlain ».On trouve de semblables phénomènes en Europe. La période géologique dite Champlain fait partie du pléistocène ; or, ce fut au cours du pléistocène que les ceintures gazeuses se formèrent, que les montagnes se dressèrent et que les grandes submersions eurent lieu, alors que d’autres terres émergeaient là où les eaux avaient été peu profondes. Mais quand les géologues prétendent que l’existence de ces plages Champlain est due à l’élévation du terrain, ils se trompent. Leur emplacement actuel est dû à deux facteurs :premièrement, l’abaissement du niveau des océans et, deuxièmement, les secousses volcaniques qui bouleversèrent les terres lors de la formation des ceintures gazeuses.

Les îles Canaries se trouvent juste au dessous de l’embranchement méridional de la grande ceinture gazeuse centrale, au large de la pointe nord-ouest de l’Afrique, à une distance d’une centaine de milles, et juste en face de l’endroit où la ceinture pénètre sous l’Afrique, le Maroc.

Du point de vue volcanique, ces îles sont extrêmement intéressantes car elles possèdent de nombreux cratères, anciens et modernes ; Quand je dis « anciens », je pense à ceux qui existaient avant la formation des ceintures gazeuses. Certains de ces cratères anciens sont antérieurs à l’engloutissement de l’Atlantide. Le volcan le plus connu est le pic de Ténériffe, dont la crête couronnée de neige s’élève  à 3 710 mètres. Mais les îles les plus intéressantes pour moi sont Grande-Canarie et Palma. Le pic de Ténériffe est un volcan moderne, formé par la ceinture gazeuse. Un des cratères de cette île, Chahorra, est douteux, et présente autant de caractéristiques anciennes que modernes. Je n’ai trouvé aucun texte parlant de son éruption ; L’île de palma se trouve à une cinquantaine de milles au nord-ouest de Ténériffe. Le cratère de cette île s’appelle « Grand Caldera » et il est indiscutablement ancien, sans le moindre rapport avec les ceintures gazeuses. C’est le plus vaste cratère que je connaisse et son diamètre dépasse tout ce que l’on peut trouver en Océanie. L’antique Kilauea, le monstre des îles Hawaii, a un diamètre  de 4 828 kilomètres alors que le Grand Caldera est large de près de huit kilomètres et profond de deux. Un examen attentif de ses flancs intérieurs révèle qu’à l’origine il n’était pas aussi profond et tout porte à croire que cette différence de profondeur n’est pas due à un phénomène subit mais se fit graduellement ; à mon avis, c’est un très ancien cratère qui contribua à évacuer les gaz se trouvant sous l’Atlantide, et à  submerger ce continent ; l’île de Palma faisait donc jadis partie de l’atlantide.

Les indigènes de Palma ont une légende, à propos de Grand Caldera et du pic de Ténériffe, qui indiquerait que l’île de Palma faisait jadis partie de l’Atlantide : « Le pic de Ténériffe fut simplement lancé en l’air par le Grand Caldera, par dépit ». Il ne faut pas être grand clerc pour deviner l’origine de ce mythe, et sa raison.

Pendant les terribles bouleversements volcaniques qui accompagnèrent la formation des ceintures gazeuses passant sous ces îles, la terre qui forme aujourd’hui le pic de Ténériffe se trouvait située juste au dessous de la ceinture en formation. C’était un point de moindre résistance. Le pic de Ténériffe fut ainsi érigé et percé, afin de permettre l’évacuation des gaz.

Le grand Caldera, se trouvant à une cinquantaine de milles de là, et sans aucune communication avec la ceinture gazeuse, resta inactif. Aquarante milles au sud-est de Ténériffe, à Grande Canaries, il y a un autre cratère ancien, relativement petit puisqu’il n’a que 1 600 m de diamètre. Il s’appelle Grand Caldera de Bandama. Tous les autres cratères des Canaries sont modernes, tous provoqués par la ceinture gazeuse.

Au nord-est, les Açores sont situées juste en face du Portugal, et de la branche nord de la grande ceinture gazeuse centrale passe dessous. Ce fut d’ailleurs elle qui les fit surgir de l’océan. Elles sont les sommets d’une chaîne de montagnes sous-marine qui fut dressés au-dessus du niveau de la mer, au moment ou l’Atlantide plongea pour la première fois après l’explosion de la chambre gazeuse qui la soutenait . Quand la ceinture gazeuse se forma, elle souleva ces montagnes dont les sommets émergèrent.

Une seule chose permet de faire un rapprochement avec l'Atlantide, la grotte Furna de Furnao Forge. Cette caverne est le vestige d'un ancien cratère qui a changé de position. A mon avis, voici ce qui s'est passé : ce cratère était un de ceux, fort nombreux, employés à l'évacuation des gaz qui soutenaient l'Atlantide. Lorsque le plateau de la chambre à gaz s'effondra, les terres tombèrent verticalement et le cratère conserva plus ou moins sa position. Puis lorsque la ceinture se forma, les gaz trouvèrent une issue de moindre résistance. La croûte terrestre fut alors soulevée et pris alors la position dans, l’ancien cratère devint une grotte creusée au flanc de la montagne.

Je ne puis donner ici qu’un bref résumé de ce qui s’est passé en ces temps reculés, mais il me semble avoir démontré que la géologie prouve l’existence passée de l’Atlantide.

Au cours de mon dernier voyage au Tibet, je découvris dans un monastère de grandes tablettes qui, à l’examen, se révélèrent être des cartes de diverses parties du monde. J’en trouvai une qui me parut être celle de l’Amérique du Sud. Sa date était indiquée par les positions des étoiles dans les constellations. Des astronomes m’apprirent que ces étoiles occupaient ces positions il y a 25 000 ans. Cette carte m’apportait la clef de biens des énigmes. L’Amérique du Sud, bien qu’indiscutablement un des plus riches domaines archéologiques du globe, attendait encore le premier coup de pioche des savants.   

Selon cette carte, deux grands courants de colonisateurs traversaient, il y a 25 000 ans, le centre du continent en bateau. Ils allaient de la Mère-patrie du Pacifique à l’Atlantide et au-delà, jusqu’en Méditerranée et en Asie mineure ! ».

 
 
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