Egypte

EGYPTE

 

« .......O Égypte, Égypte, il ne restera
de tes religions que de vagues récits que
la postérité ne croira plus des mots gravés
sur la pierre et racontant ta piété....... »

Hermès Trimégiste    



LA GRANDE PYRAMIDE DE CHEOPS

Pour l'instant, je ne vous propose qu'un plan de la grande pyramide. Mais bon, c'est déja mieux que rien.

LES DIEUX EGYPTIENS




Râ, est le dieu principale de l'égypte, le foyer cosmique de la route du temps. Son culte solaire confère a l'ensemble du panthéon égyptien une évidence de clarté. Modèle de toute puissance et de toute grandeur, première divinité a s'être affranchit du chaos primordiale liquide, fournit le souffle pour animer les tout premiers élans des énergies naissantes. Sans la bienveillance d'absolue fécondité de Râ, c'est toute la substance du monde qui, dans une mélancolie sans limite, rentrerais dans l'anéantissement d'où elle est sorti. Râ, lumière du pur contour, fait darder ses rayons jusqu'au coeur et au visage des humains. Il ouvre la bouche de l'homme à la parole, donne la vie à l'enfant dans le ventre des mères.

Anubis


A ce Dieux à tête de chien sauvage, on attribu l'invention et la diffusion de la technique d'embaumement du corp du défunt. À l'image des chiens errants, ce dieux explora chaque cimetière accomplissant l'office d'une voierie sacré. Les soins d'Anubis s'apparente à l'aplication et au talent d'un bon peintre ou d'une cuisinière émérite, par le souci qu'il manifeste de choisir les meilleurs bases pour préparer des bains, des baumes aux aromates puissants, pour découper et orner comme il convient la part corporelle que l'on veut rendre indestructible. La besogne funèbre n'est jamais macabre. Ce Dieux symbolise la mort et les errances des défuns, tant qu'ils ne parviennent pas à convaincre Sekhmett d'ouvrire à leur voyage funéraire le terme de la vallé de l'immortalité.

Bastet

Bastet, déesse au corp de femme et au visage de chat, apparaît tardivement dans la région égyptienne, alors que le symbolisme du chat est ancien, oscillant entre les tendances salutaires et maléfiques. Le chat, dans son rapport à l'hmain, draine toujours un monde d'absolue perception de l'occulte et de l'origine la plus reculer. L'importance qui est donné au chat, dans la vie mental ds anciens habitants de le vallé du Nil, est directement relier à l'aspect fascinant de son regard spectrale. Ce félin qui vient d'on ne sais où, est le dépositaire secret et indépendant d'un savoir mystérieux brillant dans se regard où le vivant se fige. Le chat, magnétique, peut réduire, par sa seul présence, les initiatives. Bastet est la fascination surgit d'un lieu interdit. Lorsque se savoir énigmatique est porter pas le corp d'une femme mère, alors peut être vénéré une puissance protectrice de l'homme et de ses ligné. La force, comme l'agilité, se mettent au service des humains pour les aider à mieu comprendre et triomphé de leurs ennemi caché.

Geb


Au temps originaire de la mise en forme du monde, le démiurge Atoum unit deux de ses enfant: Shou, l'atmosfère et Tefnout, l'humidité. De l'élévation dans l'éther des brumes mouillées, fut procréé Geb, la terre, qui a son tour engendra Osiris et Isis. Geb est aimé comme principe d'unité entre un monde d'avant l'histoire et un monde d'épopée. Elle incarne le trait d'union entre ces temps. Témoin amusé de l'existence en son aspect d'énigme et de jeu, le terre, Geb, intervient dans le panthéon et dans les rituels égyptiens pour garantir les serments, avec un caractère sacré, de profonde bienveillance. Toute parole d'importance engageant celui qui la prononce, à modifier le cour de sa vie terrestre était rituellement déposé, enfouit au secret de la terre Geb, avant d'être officiellement annoncé. Gardienne de la vie, Geb recelle de vertu positives de douceur et de soumission, de fermeté paisible. Emblème de la mémoire, elle prédisposait au carrière de scribes, d'intendant ou de conseillé.  

Horus


c'est avec horus que la dimension politique de la justice s'incarne dans le monde mythique des anciens égyptiens. Fils d'Isis et d'Osiris ce dieu vengeur mena avec Seth un combat légendaire. Avec l'aide des partisant fidèles a son père, Horus peut reconquérire le royaume envahit et au cour de la lutte conquit celui de Seth dans les terres Nubiennes devenant ainsi le premiers dieu souverain de la grande Égypte unifiée. On le voit toujours combattant aider par l'acuité de son regard justicier. Lors de son combat avec Seth, la force d'Horus enfanta l'histoire des souverains magnifique et de la puissance de protection ramasser dans l'éclat de l'Oudjat, oeil magique, arraché a Osiris et repris pas Horus. Le dieu oiseau possède a un suprème degré cette vertu bénéfique de l'oeil lumière, de l'oeil pacificateur qui redonne la vitalité des fluides  a ce qui était asséché ou figé.

Isis


Ou la patience.
L'âme inscrite dans la plus lucide des quêtes, cette amoureuse superbe se fit messagère de la vie. Suprêmes magicienne, les orgueilles et mesquineries succombe devant elle, comme des lueurs trompeuses s'évanouissant au lever du jour clair. C'est en sa puissance d'amour et de rédemption que la plus illustre des déesses égyptiennes trouve le force de protéger sous ses ailes tous ceux qui allaient déperire d'amertume faute de croyance en la générosité sauvage des élans vitaux.  Isis, seule et fière, stimulé par toute la force de l'attachement qui la voue a son frère et épous Osiris est la mère de la nature vivante. Inlassable foyer de résurrection, et d'indulgences profondes, la déesse isis est souvent représenter sous la double protection de la croix ansée et d'un nouage, emblème de la perpétuation des origines et des déscendances.

Mout


Mout est une des plus anciennes divinité du panthéon égyptien.
L'épopé des dieux de l'égypte comporte pourtant avec la si populaire déesse Isis, une mère rédemptrice. Au-dela de cette femme tout a la fois soeur et épouse, se profile l'autre mère: Mout, celle qui s'est retiré du champ mythique et historique emportant avec elle les mots indicibles et les violences fondamentales.  Pour cette mère refouler par la généalogie capricieuse des dieux des héros et des hommes, la vie et le mort sont corrélative. Leau du Nil, comme le sable brûlant du désert nubien sont des parties et symboles de ce corps maternel. Face a cette déesse redoutable, l'homme nait au jour avec le sentiment que le fait vivre se paie d'une culpabilité fondé sur l'équivalence entre la vie de l'homme et la mort de divin.

Osiris


selon la légende égyptienne, Osiris put naître par stratagème puisqu'il fut le fils de la déesse du ciel, Nout, malgré la malédiction porté pas Râ qui avait condamné celle-ci a la stérilité. Le dieu Ibis Thot, pour tourné cette condamnation, inventa de donner au temps, cinq journée en appendice de plus dans l'année, Osiris  fut concu durant cette période. Aider d'Isis, sa soeur et son épouse, Osiris donne aux humains le respect des Dieux, l'enseignement de l'agriculture et de l'ordre universel. Symbole de continuité, ce dieu animé du peuple du Nil, du tomber sous la jalousie tenace de son cadet, Seth. ce dernier, aidé de ses partisants, réussi a enfermé Osiris dans un coffre vite jeté au courant du fleuve par les conjurés. Isis, reprendra le corp de son mari et , au souffle de la magie, allié a celle de nephtis, Osiris retournera brievement au vivants en une ultime union chamelle dont naîtra Horus. Mais la rivalité serrais toujours le coeur de Seth qui s'acharna a mutiler le corp de son frère et a en disperser le cadavre. La seconde quête d'Isis la mènera à recueillir les frangment épars de ce dieux profané. On retrouve dans le mythe d'Osiris le rythme symbolique de la désintégration et de la réintégration sous forme plus élevé. 

Seth


'âme brêlé par l'envie, fasciner jusqu'a l'extravagance par les succès de son frère Osiris, Seth engendre par dépit l'explosion de la violence où culmine la monté de ces entiments trop humains que sont la colère et la jalousie. Pour la religion égyptienne, la mort entre dans le monde par le meurtre d'un frere, et la vie ressurgit grace a la sagesse amoureuse d'une soeur épouse.Seth est un epuissance pervertie. sa férocité haineuse a effacer toute trace de son divin frere a été mise en échec par Isis, puis le dieu faucon Horus qui mènera au fratricide une guerre sans merci. Seth. battu, devient l'errant parcourant la terre, chasser du sol fertil. Rejeter hors des frontière, il est alors le dieu voué au solitude désertiques et au contrées étrangères. Cette dimension d'exil l'a promu à la hauteur d'un sujet libre. C'est en tant que tel et non pas en premier coupable qu'il inquiète.

LES RITES DE LA MORT

Les Egyptiens ont de la mort une conception très différente de la nôtre. Pour eux, il existe deux sortes de trépas. D'abord la mort biologique, qui n'est qu'une phase dans un cycle sans cesse réitéré de naissance, croissance, déliquescence et renaissance. Cette mort-là, ils savent bien qu'ils ne peuvent pas l'éviter, elle est même souhaitable, puisque dans l'ordre des choses. Le grand danger, c'est la seconde mort, l'anéantissement total, le retour au non-être dont est issue la création, au désordre lié aux forces du chaos. c'est elle qu'il faut absolument combattre moyennant tout un rituel funéraire qui permet au défunt de rejoindre le monde imaginaire où les dieux assurent la conservation de l'Univers. Assimilés à des entités malfaisantes, les criminels n'avaient pas droit à ces rituels. Leur corps détruit, leur nom effacé, ils étaient condamnés à voir tous les éléments de leur être physique et spirituel dispersés. Voués à une mort définitive.


L'ouverture de la bouche

L'officiant récite des paroles magiques tout en touchant la bouche, les yeux, le nez et les oreilles du défunt. Il lui restitue ainsi l'usage de ses sens. Ce faisant, il reproduit les gestes du sculpteur lorsqu'il donne symboliquement vie aux statues des divinités. c'est pourquoi il utilise des outils d'artisan, particulièrement le « sétep », sorte d'herminette en forme de crochet. La tradition de l'ouverture de la bouche est très ancienne. l'usage voulait que ce soit le fils aîné du roi qui procède à ce rite. Or Toutankhamon, ici représenté, n'a pas eu de fils. c'est donc Aï, son ancien vizir et successeur, qui procède à l'office. Le pharaon est représenté sous la forme d'une momie osirienne, en blanc, couleur des bandelettes, donc de la mort. Il porte le sceptre caractéristique de la divinité : le flagellum, sorte de chasse-mouche ou de fléau, qui fait partie des insignes de la royauté remis par les dieux à l'héritier légitime d'Egypte au moment de son intronisation.


Les lamentations

Amies du défunt, ou professionnelles engagées pour l'occasion, les pleureuses, figures indispensables à toute cérémonie funéraire, portent les cheveux défaits et lèvent les bras vers le ciel en se lamentant et en chantant les louanges du mort. Au-dessus de cette peinture, un des sommets de l'art égyptien, la légende raconte : « Les hommes de son domaine disent que le grand gardien est parti. » Ce rite, qui n'est pourtant pas prescrit par la religion musulmane, a survécu en Egypte : aujourd'hui encore, certaines familles paient des pleureuses pour accompagner leurs morts avec les mêmes gestes que leurs lointaines ancêtres.


L'offrande de l'eau sacrée

Les rituels qui entourent le défunt sont accomplis par une classe particulière de prêtres, baptisés prêtres-sem. On les reconnaît à la peau de léopard qui les couvre un symbole de dignité et à leur coiffure tressée. Ici le prêtre-sem élève au-dessus du mort un bassin d'eaux lustrales destinées aux libations et autres rites de purification. Ces eaux sont souvent puisées dans des lacs artificiels aménagés à l'intérieur des temples. Remplis par la nappe phréatique, ils rappellent symboliquement l'élément liquide et informe qui préexistait à la création de l'Univers.



LES QUATES SURVIES DU PHARAON

Les anciens Egyptiens croyaient en quatre types de survie. Le premier, très peu explicite, est une sorte de survie au sein de la mère. Il apparaît notamment sur les sarcophages où figure Nout, déesse représentant le ciel, dont le corps arqué au-dessus du monde est accompagné d'un texte disant : « Ta mère est au-dessus de toi ». Cette idée, qui rappelle un archétype de l'inconscient, le retour au foetus, n'est pas très développée, mais tout de même prégnante dans la pensée égyptienne.

Si le mort a été accompagné de rites efficaces, il peut aussi espérer disposer de son ba. Ba a souvent été traduit par le mot « âme », ce qui repose sur une confusion. Il s'agit en fait de la capacité de se manifester et, en même temps, des manifestations concrètes de cette capacité. Ainsi, un dieu, dont l'essence est inaccessible aux humains, peut se manifester à travers une statue. La statue devient alors son ba. En général, le ba du mort est un petit oiseau qui émane de la momie, remonte le long du puits funéraire pour aller voleter dans la tombe et jouir du monde idéal que les peintres y ont représenté. La troisième forme de survie est la survie souterraine, avec Osiris.

Une fois l'épreuve de la pesée de l'âme réussie (lire p. 56), le défunt vit aux côtés du dieu dans un royaume qui est la transfiguration d'un monde campagnard, une nature merveilleuse où les épis de blé atteignent plusieurs mètres de haut, où il pêche et chasse des milliers de poissons et d'oiseaux. La dernière forme de survie, enfin, est solaire : la mort n'est pas définitive, elle est la phase d'un cycle semblable à celui du soleil lorsqu'il se couche. Le défunt s'identifie donc à l'astre, traverse dans sa barque le monde souterrain pour renaître au jour. Ces quatre formes de survie ne sont pas exclusives les unes des autres, elles se recoupent et se mêlent. l'une des grandes évolutions de la pensée religieuse égyptienne est d'ailleurs qu'elle finira par réaliser la synthèse entre survie osirienne et survie solaire. Sur les fresques des tombes du Nouvel Empire, durant la nuit, c'est le monde d'Osiris que traverse la barque solaire.


Les moissons du ciel

Les scènes agricoles qui figurent dans de nombreuses tombes ont souvent été interprétées de façon très réaliste, comme des images de la campagne égyptienne. En réalité, elles figurent une nature idéalisée, une des représentations du paradis où les défunts viennent revivre après leur mort. Cette splendide tombe de Deir-el-Medinah, dans la vallée des Nobles, est un bel exemple de sépulture familiale.

Au-dessus de deux registres représentant la nature nilotique, avec ses palmeraies et ses fleurs, le défunt, Senedjem, et sa femme labourent et moissonnent les champs de l'au-delà où les épis de blé sont immenses. Dans la bande supérieure, une étrange représentation montre le dieu soleil Rê, portant la tête de faucon d'Horus, seigneur du ciel : assis sur la barque solaire, il est encadré de deux singes, les bras levés en signe d'adoration. Les Egyptiens avaient remarqué que certains cynocéphales adoptaient cette attitude au lever du soleil et en avaient conclu qu'ils rendaient hommage à l'astre du jour. A la base de l'obélisque de Louxor, qui trône aujourd'hui place de la Concorde à Paris, se trouvaient de tels cynocéphales. Mais comme ils étaient dotés d'attributs très avantageux, ils furent jugés obscènes et disparurent comme par enchantement. On peut aujourd'hui les admirer dans l'une des galeries du Louvre.


La barque du soleil

Dans le monde égyptien, la barque était le moyen de transport par excellence : son image a tout naturellement été transposée dans l'univers mythologique. c'est ainsi que le soleil est souvent représenté accomplissant son périple journalier à bord de deux embarcations : l'une pour le jour (mândjèt), l'autre pour la nuit (mesketèt). Sur la partie supérieure de cette peinture, les divinités représentées sous forme d'ombres, dans des sarcophages sont des génies funéraires.

Au-dessus de leur tête est tracé un petit drapeau qui signifie nepjer, « divinité ». Dessous, sur la barque solaire, se trouve le soleil figuré avec une tête de bélier. Les deux hommes à l'avant et à l'arrière l'assistent. Car le soleil a parfois besoin d'aide : s'il se régénère dans l'au-delà durant son voyage nocturne, au cours de la journée, il vieillit.Selon la phase du cycle où il se trouve, il revêt du reste des aspects différents. Le matin, enfant, il est figuré sous la forme de Khéper, le scarabée, car Khéper signifie « devenir ». A midi, adulte, il est Rê ou Rê-Hor-Akhty, c'est-à-dire Horus de l'horizon, représenté par un homme à tête de faucon. Horus, l'une des divinités principales du panthéon égyptien, se manifestait ainsi à travers un grand nombre de dieux. Le soleil à tête de bélier est une figure plus complexe. Elle peut représenter une entité qui réunit le ba de Rê à celui d'Osiris. Appelée les « Chairs du Dieu », elle est souvent le personnage central de la course nocturne du soleil. Le bélier, dont l'image sert aussi à écrire le mot « ba », est alors lié à l'idée de transformation, de renouvellement. Mais il peut aussi figurer le soleil qui, en se couchant, devient Atoum : le passage du démiurge dans l'au-delà est en effet comparé à l'état de léthargie où il se trouvait avant qu'il ne crée le monde.



LE VOYAGE SOUTERRAIN DE PHARAON

Creusés sur les rives d'un oued du plateau libyque, à l'ouest de Thèbes, les hypogées des Vallée des Rois et des Reines sont généralement composés d'une longue suite de corridors s'enfonçant en pente douce dans la falaise. Ces corridors ouvrent sur une ou plusieurs salles à piliers, pour aboutir enfin à la vaste chambre funéraire. Sur ce parcours souterrain se trouvent aussi parfois un ou plusieurs puits funéraires.

Ils sont peut-être une évocation des cavernes de Sokar, très ancienne divinité chtonienne, protecteur des morts. Peut-être ont-ils aussi un rôle pratique, protégeant la chambre funéraire des profanations et des inondations. Entrer dans ces hypogées tient du parcours symbolique. Ils invitent à une longue traversée souterraine en même temps qu'à un périple dans l'au-delà. Leur agencement, ces couloirs ponctués de salles comme autant d'étapes, matérialise le parcours accompli par Pharaon après la mort, surmontant épreuve après épreuve pour atteindre le royaume d'Osiris symbolisé par la salle du sarcophage, et renaître tel Rê le soleil. Sur les parois, de grandes scènes des anthologies religieuses donnent au fur et à mesure clés et formules magiques pour affronter les dangers et les mauvais génies.

Chaque pharaon a son programme décoratif propre, résultat de spéculations fondées sur les compositions existantes, et sans doute aussi d'un désir d'originalité. Selon les moyens et surtout le temps dont il a disposé avant sa mort (la construction des tombes débute en général dès l'intronisation du nouveau roi), ces décors sont plus ou moins élaborés. Certains se limitent à un seul livre religieux, d'autres présentent des synthèses très élaborées de cinq ou six compositions différentes. Cest le cas de la sépulture de Ramsès VI (XXe dynastie, 1144-1136 av. J.-C.), présentée ci-dessous. Une sépulture qu'il a réutilisée, pour des raisons qui restent encore mystérieuses, puisque à l'origine elle avait été construite pour son frère Ramsès


Dans la tombe de Ramsès VI

La tombe de Ramsès VI présente sans doute le décor pariétal le plus complexe connu à ce jour. Le premier et le second corridor (1 et 2) sont ornés de représentations des Livres des portes et des cavernes. Le troisième corridor (3), qui débouche sur un puits rituel (4), contient en plus de ces deux compositions le Livre de la vache du ciel. Dans la salle à piliers (5) se poursuivent les illustrations des Livres des portes et des cavernes. Le plafond est peint depuis l'entrée d'une magnifique voûte céleste. A partir du quatrième corridor (6), apparaissent des passages du grand livre secret de l'Am-douat. Extraits qui se poursuivent dans le cinquième couloir (7) accompagnés à nouveau de scènes du Livre de la vache du ciel. Cest seulement sur les parois du vestibule (8) que l'on rencontre le Livre des morts. Dans la chambre funéraire (9), où ne subsiste aujourd'hui qu'un sarcophage brisé, les parois sont ornées du Livre de la terre et de celui du jour et de la nuit. l'extraordinaire plafond astronomique représente Nout sous un double aspect de jour et de nuit, reproduisant ainsi le cycle perpétuel de la renaissance du soleil.


Pesée de l'âme :
le pénitent et les 42 juges

Décrite dans le chapitre 125 du Livre des morts, la cérémonie de pesée de l'âme est un rite essentiel pour le passage du défunt vers l'au-delà. Son iconographie a nourri de nombreuses scènes de tombeaux, mais cest sur les papyrus qu'elle apparaît la plus complète. Le manuscrit présenté ci-dessus se lit de droite à gauche. Le défunt, en robe blanche, se présente devant un tribunal présidé par Osiris qui décidera s'il est digne d'entrer dans le monde divin.

Il est conduit par Anubis, le dieu à tête de chacal, patron des embaumeurs qui, depuis les Textes des pyramides, est celui qui prend soin des morts. Le coeur du défunt siège de sa conscience, de ses pensées, et de sa mémoire est déposé sur le plateau d'une balance, tandis que sur l'autre se trouve une plume d'autruche symbolisant Maât, déesse de la Vérité et de la Justice. Si le coeur pèse autant que la plume, le mort a vécu selon les règles de la morale et peut accéder à la vie éternelle. s'il pèse plus lourd, il a vécu dans le mal : il est avalé par la « grande dévoreuse », un monstre qui se trouve à proximité de la balance, et condamné à l'annihilation.

Le défunt est ensuite mené près d'Osiris par Horus et Thot, le dieu à tête d'ibis, inventeur de l'écriture sacrée qui joue le rôle de secrétaire du tribunal et tient une palette de scribe à la main. A l'extrémité de la scène se trouve Osiris, encadré de ses soeurs Isis et Nephthys. Devant lui quatre génies, les divinités des vases canopes qui renferment les viscères momifiés des morts. Au-dessus figurent les 42 juges qui représentent les 42 provinces d'Egypte. Le défunt énumère devant ces entités les fautes qu'il n'a pas commises. Une sorte de confession négative qui élimine par le verbe ses défaillances éventuelles.


Etoiles et voûte céleste

L'astronomie fait partie de la connaissance sacrée pour les Egyptiens : elle est pratiquée par les prêtres qui, depuis les terrasses des temples, observent le ciel pour diviser la nuit en heures et déterminer la position du soleil dans sa mystique course nocturne. Ces observations, même si elles restent plus rudimentaires que celles des Mésopotamiens, leur ont permis d'établir un calendrier et d'identifier diverses étoiles et constellations.

Selon leur agencement, ces astres sont interprétés comme des animaux ou des personnages mythologiques, une pratique assez proche de la nôtre. A partir de la XVIIIe dynastie, cette vision du ciel est suffisamment organisée pour orner le plafond de certaines tombes. Sur cette peinture, les points rouges figurent les étoiles. Elles sont organisées en constellations assimilées soit à des animaux : le taureau, le crocodile ou le lion (dont le dos est dessiné par une suite continue d'astres); soit à des dieux, tels Horus avec sa tête de faucon ou encore, à droite, Taouret. Cette divinité dont le nom signifie « la Grande » incarne la fertilité : elle est habituellement représentée par un hippopotame gravide, aux mamelles et au ventre proéminents, portant un crocodile et affublé de pattes de lion. Des espèces dangereuses qui rappellent que la mère peut se révéler redoutable pour défendre sa progéniture. Malgré leur imagerie mythologique, il faut se garder de confondre ces représentations du ciel avec des zodiaques. l'astrologie est une introduction de Basse Epoque en Egypte. Figurer la voûte céleste dans une tombe était simplement un moyen supplémentaire de s'assurer un contrôle total de l'Univers.



LES COSMOGONIES

Cosmogonie d'Héliopolis

Au commencement des temps, Rê prend conscience de lui-même «en voyant» sa propre image (Amon); puis, dans le Grand Silence, il appelle son double: «Viens à moi». C'est Rê Lumière et Conscience de l'Univers, qui « appelle» Amon, Esprit de l'Univers même. Par cet appel, c'est-à-dire par la parole = puissance créatrice, se manifestent l'espace-air (Shou) et le moteur-feu (Tefnout) qui à leur tour engendrent et séparent la terre (Geb) du ciel (Nout) donnant fin au chaos et de ce fait équilibre et vie à l'Univers. Tout est désormais prêt à recevoir les forces créatrices de la vie terrestre et supraterrestre, c'est-à-dire la force fécondante Osiris - semence et arbre de la vie, eau qui donne l'aliment - et la force génératrice Isis, amour des créatures, force féconde. Plus tard (après la fin de l'Eden ?) intervient le couple destructeur: Seth et Nephtys, les forces du mal continuellement perdantes en face du couple vivifiant, mais aussi collaboratrices en ce qu'elles provoquent l'éternel devenir de la vie universelle.

Cosmogonie d'Hermopolis

Le Chaos primordial est une immense sphère sans lumière où se coagule le tertre originel. De cette première forme en cône-pyramide sort l'œuf primordial qui, comme une immense fleur de Lotus, s'ouvre et laisse sortir le Soleil-Rê (Thot ou Ptah), source de toute forme de vie. Des yeux de Rê, Lumière de l'Univers, coulent des larmes qui engendrent les créatures humaines. De sa bouche, source du Verbe générateur, naissent toutes les créatures, forces qui engendrent toute forme vitale.

LIVRES SACRES DES EGYPTIENS

LE LIVRE DESMORTS

De larges extraits du livre des morts.

Le livre de Cléopatre

Il son peut-etre complexe mais très intéressant...

Pour accroître son charme

Faites bouillir des grains d'anis, du myrte, des carrotes, et un jaune d'oeuf dans une tasse d'eau; ajoutez du miel et quelques goutte de sang de pigeon; buvez et votre charme augmantera.

Pour savoir si une femme est infidèle

Mettez un diamant sur le front de la femme endormie: si elle est infidèle elle se réveillera en sursaut , sinon elle embrassera son mari et continura a dormir.

Pour rendre une femme fidèle

Prenez quelques cheveux de la femme, brûlez-les et éparpillez-en la cendre sur l'oreiller, après avoir enduit de miel. La femme ne sera jamais infidèle si elle ai aimé sur ce lit.

Pour la beauté

souvenez-vous de toute les histoires qui disait qu,elle était d'une beauté inouï...

Prenez de la viande de veau, appliquez-la sur la visage le cou et le sein pendant trois quart d'heure environ.

Faites bouillir dans de l'eau de source deux livre g'orge, une livre de riz, une livre farine de lupin, huite livre de son, dix poignées de bourrache et de violette; mettez cette mixture dans votre bain.

Coupez la pointe de vos cils quand le croissant de lune a fait les trois quart de son chemin, ensuite apliquer de l'huile d'amande.

Pour être aimée

Prenez quelque poils de l'oreille gauche de l,homme que vous aimez et une pièce de monnaie qu'il a gardé longtemps avec lui. Faites bouillir les poils et la pièce dans une casserole neuve de terre cuite., en ajoutant du vin de la sauge et de la rue. Après avoir fait bouillir pendant une heure, sortez la pièce de la casserole, mettez-la dans votre main droite et dirigez-vous vers l'homme que vous désiré en prononcant:
Rose d'amour et fleur d'épine
Essayer en meme temps de toucher son épaule gauche. Laissez toujours le pot de terre cuite près du feu, en prenant garde de ne pas le casser.

Pour augmenter l'ardeur

Prenez de la moelle du pied gauche d'un loup et gardez-la constamment sur vous; vous obtiendrai ainsi assouvissement et fidèlité de votre mari, jusqu'au moment où vous toucherai l'oreille d'un mulet ou d'un eunuque ou bien ou corne de boeuf.

Le livre de l'Am-Douat

Parmi les guides de l'au-delà, le Livre de l'Am-douat est la composition la plus maîtrisée. Au départ, il s'agit d'un texte secret, réservé à Pharaon à qui il confère des pouvoirs particuliers. Cet aspect occulte est particulièrement lisible dans la tombe de Thoutmosis III où il est représenté pour la première fois.

Dans cette sépulture, il est encore disposé à la manière d'un papyrus : les parois sont entièrement peintes en jaune, et les inscriptions cursives. Il ne deviendra un décor classique, à l'image du Livre des morts, que dans des tombes plus tardives, telle celle de Ramsès IX. Comme les autres guides, celui de l'Am-Douat dresse une carte du dangereux voyage accompli par la barque solaire qui transporte le défunt durant la nuit. La composition est traversée par un fleuve, en forme de zigzag.

En haut, sous les textes du livre secret, le serpent aux ailes déployées figure Maât, qui incarne l'ordre cosmique, suivie d'Anubis, préposé à l'embaumement. Les autres serpents, le plus souvent des génies du mal, sont surmontés des formules magiques qui permettent de les anéantir. Dans la bande du milieu, sur la barque, se trouvent Rê et Horus, les deux entités solaires. Ils sont précédés de génies qui les assistent en tirant l'embarcation. De l'autre côté du fleuve, figurent le pharaon Thoutmosis, en Osiris momifié, puis Thot et Horus portant l'oeil de Rê. Et tout à gauche, le cartouche contenant le nom du pharaon. Cest à partir de Thoutmosis III que ce cartouche devient synonyme de protection magique et commence à se répandre. Dans la troisième bande, enfin, figure Seth, le dieu à tête de chien, assis sur son siège : divinité double, à la fois maléfique (cest lui qui assassine son frère Osiris) et bienfaisant, il aide ici le soleil à défier le mal.


Le Livre des cavernes

Parmi les multiples variations sur le voyage nocturne du soleil, cette composition le situe dans un au-delà obscur, en forme de caverne. Apparu pour la première fois dans le temple de Séti 1er, à Abydos, elle entre ensuite dans le programme décoratif des tombes de la Vallée des Rois. Ce chef-d'oeuvre, qui figure dans la chambre funéraire de la reine et régente Taousert (XIXe dynastie), illustre les différentes métamorphoses du soleil. En haut, il apparaît à l'aube : le dieu est peint sous la forme d'un jeune enfant, surmontant un scarabée, qui signifie « devenir », lui-même disposé au-dessus d'un disque solaire, image de l'astre dans sa plénitude. La grande figure centrale est composite : des ailes de vautour ou de faucon à la vaste envergure et une tête de bélier qui représente le soleil vieillissant. Une façon de dire que l'astre rayonne sur le monde entier. Le ba de la « pharaonne », figuré sous la forme d'un oiseau, est représenté en de multiples exemplaires pour montrer sa puissance et son énergie.


Le livre de la vache du ciel

Cette composition n'a, au départ, aucun rapport avec les pratiques funéraires. Mais elle fait partie de ces textes secrets auxquels les Egyptiens attribuent des pouvoirs justement parce qu'ils sont ésotériques. Des textes qu'ils prennent peu à peu l'habitude d'emporter dans leur tombe comme une garantie supplémentaire contre le mal. Le mythe du Livre de la vache du ciel débute par une révolte des hommes contre Rê. Le dieu, furieux, délègue sur Terre Hathor, sous l'aspect d'une lionne, afin de détruire l'Humanité. Pourtant, elle se montre si féroce qu'il s'en effraie lui-même.

Il imagine donc un stratagème et envoie à la déesse de la bière teintée de rouge. Croyant boire du sang, elle s'enivre. l'Egypte est sauvée de la destruction. Mais Rê, dégoûté de la compagnie des hommes, décide de quitter la Terre. Il monte sur le dos de Nout, déesse du ciel, qui prend l'aspect d'une vache. Sur cette peinture, qui figure dans la tombe de Séti 1er, on voit Nout, au ventre constellé, soutenue par le dieu Shou, les bras levés. Dans la cosmogonie d'Héliopolis, Shou est le fils de Rê et le père de Nout. Mais lorsque Nout vient au monde, cest étroitement enlacée à son frère Geb, la terre. Rê s'en offusque et demande à Shou de les séparer. Cest pourquoi il représente l'air. Autour de lui, de nombreux génies soutiennent les pattes de Nout : ils incarnent l'entité qui maintient le firmament en équilibre au-dessus de la Terre.


Rituels de guérisons

Les égyptiens était très forts sur les rituels de guérison, c'est ce qu'ils redoutaient le plus. Ces conjuration sont très simple a faire, il faut seulement prononcer les paroles de voix claire et forte da facon a ce que les Dieux entendent très bien. le X  et le Y indique  le nom des personnes qui subisse ou qui participent au sortilège.

Conjuration contre les maladie en générale

La tête de X fils de Y, est la tête d'osiris Onnophris, dans laquelle ont été placés 170 serpents divins qui lancent des flammes pour t'obliger à abandonné la tête de X, de même facons que la tête d'osiris.

(les partit du corp peuves changer.)

Formule à réciter sur le récipient utilisé pour doser les médicaments.

Ce vase que je prends pour doser, pour doser un médicament, est un vase pour doser dont Horus se servit pour mesurer son oeil. Puisque cet oeil est bien mesuré, nous avons trouvé la vie, la santé et le bonheur.Ce médicament est dosé, grace a ce vase qui respousse toutes les maladies qui se trouve dans ce corps.

Formule contre le rhume

Coule, Corize, fille de Corize, qui affaiblit les os, qui rompt le crâne, qui trouble le cerveau, qui accable les sept trous de la tête, serveurs de Rê et adorateurs de Thoth. Voila, j'ai amené un remède derrière toi, une position derrière toi: du lait venant d'une femme qui a eu un enfant et du caoutchouc aromatique

Récitez ces phrase 4 fois au dessus de ces ingrédients; ensuite mettez ce mélange dans le vase

Formule contre les trouble de la vue

O oeil D'Hor, créé pour les empreintes d'On, que Thoth apporta a Khnoum, dans le grand temple. Toi qui te trouve à On, toi qui te trouve a Pé, toi qui te trouve à Dep, approchez de l'oeil D'horus.Sois le bienvenue oeil orgueilleux d'Hor, qui es sorti de l'orbite d'Hor, toi qui as été amené ici pour détruire les maladies provoquées par une déesse, les maladies provoqué pas un intrus, par un mort ou pas une morte, par un ennemi ou ennemie, entrés par la violence dans l'oeil de cet homme qui est sous mes doigts. Protection, sois à l'intérieur de moi. Protection, viens, protection.

Formule pour chasser la maladie des enfants.

O
toi qui passe ta journée a tisser le coussin de ton père Osiris! O toi qui parle à ton père Osiris alors qu'il vit d'herbe et de miel. Va-t-en, grippe asiatique qui traverse les montagnes!Et toi Nubienne, qui traverse le désert! Es-tu une esclave? Va-t-en avec le vomissement. Es-tu une dame? Va-t-en avec son urine. Va-t-en avec le mucus de son nez! Va-t-en avec la sueur de ses membre! Mes deux mains sont sur cet enfant. Les deux main d'Isis sont sur lui, de même qu'elle les posa sur son fils Horus.

 
 
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